au nord du Togo, c'est à Kara ma belle amie que je me suis si souvent arrêtée, où j'ai pleuré de la voir réduite au désespoir de ses luttes sans issue Kara, répétition, incantation, sans forme ni objet car de Kara j’ai tant à dire, ombres revenues, reparties,...
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Il me revient de loin, son nom d’animal paisible que je mémorisais avec peine à 20 ans, lorsqu’un ami partit en coopération, comme on disait alors. je le gardais longtemps dans les méandres d’une étrange mémoire sonore qui racontait le sable des mystères...
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Son nom est éclat de rire, où chante la lumière des verbes enfantins je n'en dirai rien qu'on ne sache déjà sauf ce qui ne concerne que moi. Cet accompagnement des hommes qu'une femme apprécie: qu'on me parle dans la rue ou qu'on s'assoit auprès de moi,...
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Bamako, trois notes arpégées sur la kora, trois vibrations de cordes qui s’emmêlent et se défient Soleil, terre, fleuve Le limon du Niger, la blancheur violette de l’aube, le nuage gavé de menace et d’orage J’entrais à Bamako par la gare 1900, semblant...
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au bord du Mali, la ville de "Madame Bâ" d'Eric Orsenna, la ville aux portes du désert où j'ai avalé les kilomètres et la poussière ocre du sable fou, la ville tranquille et plate où coule un autre fleuve (le Sénégal) il faudra un jour écrire aussi sur...
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Ziguinchor est la ville principale de La Casamance, sur le fleuve du même nom, dans la partie du Sénégal située au sud de la Gambie on y accède depuis Dakar sur un magnifique ferry "Aline Sitoë Diata" qui a remplacé le Joola, navire hors d'âge ayant sombré...
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continuer ce que j'ai entamé hier dans l'article "carnet de voyage" publier ici quelques textes que je n'avais pas insérés dans mon récit de cet été ( Dakar Lomé), pour la raison simple d'ailleurs qu'ils n'étaient pas encore écrits ces rubriques s'appelleront...
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parce que l'hiver arrive pas à pas et que mes pas à moi m'emmènent ailleurs dans un peu de temps ( l'Amérique du sud pour tout dire) , je mets en ordre , ou en désordre comme l'on veut, des souvenirs articulés au gré de la main voyageuse qui laisse courir...
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alors, disons qu'il y a sous un ciel de matin pareil encore à la nuit noire - ce dont personne ne s'étonne - des tombées de silence que l'étoile naine a déserté je prenais autour de mon cou le virage de mon enfance et je tentais de fuir en appelant peut...
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pas de mots en réserve, des fragments de vision vite retournés au sommeil je prends mon crayon et trace des angles obtus ouverts sur des entrelacs de cervelle fais des phrases, des signes égarés, des images liquides le dessin d'un monde inutile qui excite...
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Hazlo m'écrit : ...ce que l'on ne regarde pas, n'existe pas encore!" C'est vertigineux! Mais tellement vrai. En Australie depuis des siècles, des gens chantent les rêves, pour que le monde existe... chercher dans les aubes sinistres la matière d'un contresens...
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Chroniques, poésies, photos, créations pour illustrer mes voyages, mes rencontres avec les humains solidaires, avec l'Art et les cultures, ici et partout ailleurs. Livres parus à ce jour : "lettres d'Anisara aux enfants du Togo" (Harmattan), "Villes d'Afrique" et "Voyager entre les lignes" (Ed. Le Chien du Vent)